René de chateuabriand commentaire
[Première partie argumentative]
[Deuxième partie argumentative]
En premier lieu, il apparaît évident que le héros est empressé de fuir son mal, la présence d’un champ lexical comme : « promenades », « m’égarais », « chassait devant », « Levez-vous » exprime l’idée continuelle de mouvement et met en évidence le besoin de fugue du héros. Ce mouvement peut s’exprimer par différentes évasions soit dans la religion, dans la fuite ou dans la mort qu’il attend avec fébrilité. Une métaphore telle « la saison de ta migration » explore de façon explicite le besoin de changement. L’extrait traduit expressément le besoin constant d’évasion de René.
S'ajoutant à ces affirmations, le champ lexical désignant des lieux comme : « dans tout pays », « dans la vallée », « régions inconnues », « espace d’une autre vie » traduit les aspirations du héros à vouloir être ailleurs. René se voit constamment en d’autres lieux et horizons. De plus, des synecdoques comme « bords ignorés », « les climats lointains » évoquent par la substitution une base de mystère et d’exotisme aux parages rêvés ou désirés. Il devient évident que l’ailleurs pour le héros se définit par l’évasion, la fuite ou la mort.
En conclusion, nous pouvons affirmer que cet extrait de René fait état du mal de l’âme du personnage principal et est symptomatique de cette génération romantique du début du 19e siècle. Nous avons vu que René vit une