René de Chateaubriand ( 1802)
Le secret de René :
Dans la tribu des Natchez en Louisiane, René, malgré son récent mariage avec une jeune indienne, recherche la solitude : “Un penchant mélancolique l’entraînait au fond des bois.” Il ne relationne qu’avec Chactas et le Père Souël, auxquels après des années de silence il se décide à révéler son secret. C’est dans la cabane de Chactas (dans un milieu magnifique près du Meschacebé - nom suggestif pour indiquer le Mississipi) que se réunissent les trois personnages et que René commence le récit de sa vie.
L’enfance et la jeunesse de René :
René raconte que sa mère meurt en le mettant au monde et qu’il est élevé par des mains étrangères, car il est le cadet des enfants.Il décrit son caractère inégal : il passe facilement de la joie à la mélancolie, des jeux avec ses camarades à la solitude dans la nature. Chaque automne il retourne au château de son père ; timide devant son père, il préfère la compagnie de sa soeur Amélie : “Une douce conformité d’humeur et de goûts m’unissait étroitement à cette soeur”. Tous les deux jouissaient dans le contact avec la nature et en entendant le son de la cloche le dimanche pour les souvenirs qu’elle évoque en eux. A la mort de son père, René est amené pour la première fois à penser à l’immortalité de l’âme. Après les funérailles, René et Amélie vont vivre chez de vieux parents (c’est leur frère aîné qui hérite le château).
L’appel de la vie monastique (surtout de la part d’Amélie)
Visite des monastères ; René est tenté d’y aller vivre : “Plus notre coeur est tumultueux et bruyant, plus le calme et le silence nous attire.” Attraction pour les cimetières des monastères : les hommes qui avaient vécu dans les monastères avaient été dégoûtés par la vie.
L’inutilité des voyages :
René quitte sa soeur et part en voyage. Il visite Rome, la Grèce : il en vient à méditer sur la force et sur la faiblesse de l’homme (littérature des ruines). Il visite Angleterre : évocation du poète selon