René
I/Les fonctions de la nature. Chateaubriand veux nous faire parvenir à travers les paroles de René que la nature sert de référence à René, pour décrire ses sensations qui ne sont normalement pas représentables. La première fonction est qu’elle lui sert de miroir, de reflet pour exprimer ses etats-d’ames. En effet, on a par exemple dans(L-4-5), une comparaison triple entre sons et murmures, passions et vent et eaux, et un cœur solitaire et un désert. Cette comparaison est la meilleur façcon d’exprimer ses sensations fugitives. Un autre exemple avec une métaphore musicale (l11-13), qui explique qu’il manque des cordes à son cœur, où il ne peut exprimer sa joie. Cela exprime la tristesse du personnage romantique. La deuxième fonction est qu’elle sert de calendrier naturel, avec une suite de descriptions météorologiques, avec « L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j’entrai en ravissement dans le mois des tempêtes. » La dernière est qu’elle lui sert de support à sa rêverie. Il dit lui-même : « Qu’il fallait peu de choses à ma rêverie ! ». Cette est pourtant sauvage et désolée. Il y a donc dans ce passage , des fonctions de la nature très précises qui servent à René de s’exprimer pleinement et de représenter ses sensations et sentiments.
II/La nature en accord avec les états d’âme de René
Cependant, on observe que le personnage de René est en totale harmonie avec la nature, et ses états d’âmes sont en accord avec elle. Le « mois des tempêtes » correspond a sa mélancolie et à sa tristesse, en accord avec les orages de son cœur. La violence de la nature correspond à la violence de ses sentiments. La nature tel qu’il la voit et la décrit convient parfaitement à sa situation. En effet, les diverses expressions comme « une feuille séchée », »une cabane », « une mousse », « une roche écartée » traduisent l’isolement de ces éléments. Curieusement, on observe une abondance de singuliers, comme « le jonc », « un