Renée
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En second lieu, on peut remarquer que dans l'extrait, le personnage se sert de la nature pour décrire ses états d'âmes. Les éléments de la nature sont tous associés à des mots qui démontrent le chagrin intense du personnage. En effet, le champ lexical de la nature telle que les mots « désert » (l. 14), « feuille séchée » (l. 12), « cime dépouillée » (l. 13) et « mousse qui tremblait » (l. 13) interprète bien l'émotion de chagrin par le héros. De plus, la comparaison dans la phrase suivante « Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert » (l. 3-5) exprime bien la similarité entre sa tristesse et la nature. L'extrait démontre bien qu'il existe un lien entre la nature et les émotions ressenties par René.
D'autre part, il est aussi possible de constater le comportement déchaîné du héros qui est bien représenter par la nature dans l'extrait. Puisqu'on y retrouve aussi un champ lexical de la nature qui est agitée comme les mots suivants : «vent sifflant» (l. 21), «tempêtes» (l. 6), «souffle du nord» (l. 14) et «orages» (l. 20). René emploie ces mots pour extérioriser son état d'esprit exalté qui frôle la folie. Parallèlement, on y retrouve une