Reponse à une citation de stanley cavell
Il est certain que Stanley Cavel traite son propos d'une manière spécifique. Il est aussi évident que cette citation n'est pas contextualisée et que manquant d'information la critique que je vais déployer devras être relativisée.
Si je qualifie de spécifique son affirmation c'est tout d'abord dû à l'utilisation du pronoms « nous » qui à la façon de « on » est ici indéfini. Il peut effectivement avoir deux sens, premièrement il peut s'adresser au milieu au milieu dans lequel il se trouve, intellectuel et artistique. Stanley Cavell étant un philosophe contemporain. Ou bien le « nous » désigne l'ensemble des individus que ce soit ceux du milieu cité précédemment comme les gens qu'il qualifie de normaux; avec qui il fait un rapprochement par un soit disant partage de « mépris et de dignité outragée ».
Dans un cas comme dans l'autre, en plus d'un manque de précision, il fait preuve d'un généralisme douteux.
J'ai tout de même tendance à penser qu'il s'adresse à cette petite communauté de personnes. Et à ce que j'ai compris de ses dires, il met en parallèle ce que les artistes et les intellectuels critiques les objets d'arts. Avec ce qu'un personne quelconque reconnaît à une autre mais teinté selon lui de dédain.
Et bien étant un étudiant en école d'art je me place dans les deux catégories qu'il conçoit. Je fait comme tout un chacun partie de celle qu'il nomme de manière simpliste les personnes normales. Et j'ai un pied dans le milieu de l'art part le biais de mon école. Je peux ainsi parler des deux points de vue. Ce qui me permet de dire qu'en aucun point je suis en accord avec lui. Ce qui me paraît être le plus aberrant et provocateur, est sa pensée quand aux gens « normaux » qui ne saurait voir en l'autre des valeurs