Repos et vertu dans "la princesse de clèves"
Repos et vertu
Le thème qui sera abordé lors de ce travail est la relation entre le repos et la vertu dans le roman de Madame de Lafayette : « La Princesse de Clèves ».
La vertu est une qualité omniprésente tout au long du roman étudié. C’est également un thème récurrent de l’époque et de la littérature du 17e et 18e siècle. Il est par exemple également un élément très important du roman de Choderlos de Laclos : « Les Liaisons dangereuses ».
Mais il faut tout d’abord définir ce qu’est vraiment la vertu. La vertu est de façon générale une disposition d'esprit poussant l’être humain à agir de façon juste et bien. Une grande volonté étant absolument nécessaire pour prétendre pouvoir faire preuve de cette qualité. Il faut savoir qu’il existe plusieurs sortes de vertus, comme la vertu morale, la vertu intellectuelle ou encore la vertu théologale (qui se rapporte à la religion : par exemple la foi et la charité).
Dans « La Princesse de Clèves », il est avant tout question de vertu morale ou plus précisément de chasteté. Cela signifie que toutes pratiques ou pensées sexuelles immorales sont bannies de la part d’une personne vertueuse.
Le mot « repos » peut quant à lui également prendre plusieurs sens. Dans ce travail comme dans l’œuvre de Madame de Lafayette, il s’agit du repos dans le sens de la quiétude et de la tranquillité d’esprit. Le repos ayant également une connotation d’éloignement par rapport au monde actif, c’est-à-dire la cour, qui est un lieu d’agitation permanente, comme le montre cette citation : « Personne n’était tranquille, ni indifférent ; on ne connaissait ni l’ennui, ni l’oisiveté, et on était toujours occupé des plaisirs ou des intrigues. » (Page 23, lignes 16 à 19, édition folioplus, passage 4).
Dans le roman, ces deux thèmes (repos et vertu) apparaissent de manière récurrente. Selon Madame de Lafayette, la vertu devrait amener au repos.