Représentativité médiatique de john travolta
Au même titre que le théâtre est considéré comme le miroir de la société, le cinéma s’avère être le reflet des courants de pensés, des stéréotypes et aussi d’une certaine vision de l’opinion publique. Les films sont démonstrateurs d’identités, qu’elles soient nationales ou bien sociale.
Nancy Fraser nous parle de la sphère publique et des courants hégémoniques, dans les films nous retrouvons ces notions de culture et contre-culture qui mettent en avant une pensée dominante et ces luttes de manière implicite entre courant hégémonique et contre hégémonique.
La représentation médiatique de John Travolta ne fait pas défaut à ce principe. Au travers des différents films et interviews donné par l’homme dans la presser nous pouvons constater qu’une bonne image médiatique est une image maitrisée. L’opinion publique passe au travers de ces moyens de communication. Un média quel qu’il soit véhicule une pensée qui va être rendu publique. L’image d’une personnalité est véhiculée par les média, ceux-ci ont le pouvoir de rendre populaire ou impopulaire les stars du cinéma. Avoir un bon contact avec la presse semble alors un point crucial afin de gagner en popularité.
John Travolta a été révélé en 1977 avec Saturday night fever de John Badham. Il y joue un jeune homme d’origine italienne qui va chercher à se faire connaitre sur les planches d’une discothèque. John Travolta est catégorisé comme un bellâtre d’origine italienne qui sait danser. Son image de débutant ne lui donne pas grand crédit, sa carrière débute avant tout grâce à son physique et à ses capacités de danseur. I Début de carrière et stéréotype
On reconnait là l’idée du blanc stéréotypé. Son personnage, Tony Manero est le stéréotype du mâle blanc, sûr de lui, tombeur sur les bords et macho. Conscient de son image, l’homme n’hésite pas à faire tomber les dames. John Travolta est vite associé à ce tombeur et est donc catégorisé en tant que tel.
Notons également que le film à