revue de presse exemple
Jeremy Rifkin, l’annonçait dès 1995 : il existe une relation inversement proportionnelle entre l’évolution de la productivité d’une économie et celle de ses emplois. Et de prédire alors « la fin du travail ».
• C’est ce que nous rappelle François Leclerc, dans son article de La Tribune en date du 20 octobre 2014 intitulé : « Et si demain les robots nous prenaient nos emplois ? ».
Rappelant la prédiction de l’économiste américain, François Leclerc évoque le travail mené par deux universitaires d’Oxford qui, au printemps dernier, ont fait sensation en annonçant que 47% des emplois américains seraient « fortement menacés » par l’arrivé et le perfectionnement des robots dans les toutes prochaines années. Aucune profession, ou presque, ne sera épargnée : ouvriers, vendeurs, comptables et même comédiens seront impactés.
L’anthropologue et économiste Paul Jorion partage cet avis, estimant que les métiers à la fois les plus simples et les plus complexes vont être atteints par cette évolution. Selon lui les taches qui nous semblent les plus complexes sont algorithmiques, impliquant de nombreux calculs, mais sont en réalité les plus aisées à programmer. En outre, plus une expertise est coûteuse à constituer, plus l’incitation financière est grande à la transcrire en logiciel. Ainsi sur les marchés boursiers, les traders sont déjà remplacés par des logiciels appelés « algos » dans 50% à 60% des transactions.
Autre avantage de ces nouvelles technologies, toujours souligné dans le même article : à la différence de l’homme, le robot peut être actif 24h sur 24h, dimanche et jour fériés.
De nouvelles se posent alors : jusqu’à quel point les humains sont-ils irremplaçables ? Jusqu’où va reculer la frontière qui les sépare des robots ?
• Dans son article pour Le Figaro, daté lui aussi du 20 octobre 2014, Yann Le Galès interviewe Charles-Edouard Bouée – PDG de Rolland Berger – sur cette même problématique.