revue de presse
2 CONSTATS DOULOUREUX POUR LES BANQUES :
1er constat : L’étude menée par l'institut SMG Insight/YouGov pour Genworth Lifestyle Protection Insurance a fait tomber les chiffres : La moitié des Français n'épargne que 50 euros par mois. Pire encore, pour un quart des Français ce montant ne dépasse même pas les 10 euros
Les nuances pour relativiser les chiffres :
2 éléments sont souvent oubliés dans la composition de l’épargne :
Les remboursements d'emprunts immobiliers. Généralement vécus comme une dépense, il s’agit pourtant bien d’une épargne, puisqu’ils contribuent à la création d’un patrimoine.
Les sommes laissées sur les comptes courants. Au sens strict, la définition basique de l’épargne est "tout ce que n'est pas utilisé en dépense de consommation". Nuance importante car la banque de France indique que les soldes de comptes courants augmentent mois après mois. En effet, les placements sans risques ont vue leurs taux d’intérêts tombé très bas, donc les clients indécis sur la prise de risque, préfèrent laisser dormir leurs économies sur leurs comptes courants.
Toutefois, Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'Epargne précise que ces nuances ne modifie pas le fond de cette étude, car même si l’on se penche sur « l’épargne nette », c’est-à-dire, celle corrigée des remboursements d’emprunts, le résultat reste le même : seule une minorité des français ont accès à l’épargne.
Transition : Cette étude, montre bien que les français peinent à épargner. Et ce n’est pas tout : en plus de cette difficulté, les français désépargnent !
2eme constat : La caisse des dépôts a publié les chiffres : Le Livret A a atteint en septembre une décollecte d'un montant record de 2,38 milliards d’euros.
C'est le sixième mois consécutif où les retraits sont supérieurs aux dépôts.
Sur l'ensemble de l'année 2015, le retrait atteint désormais à 6,21 milliards d’euros. un niveau supérieur à celui constaté sur l'ensemble de 2014