Rien
Les stratégies perturbatrices modifient partiellement le business modèle, elles tendent à destabiliser le jeu concurrentiel mais ne débouche pas contrairement aux stratégies de rupture sur un business modèle radicalement différent. Seul la stratégie de rupture constitue vraiment une innovation stratégique. L'innovation stratégique a une conséquence somme toute classique :
La distanciation par rapport aux concurrents. Or, cette notion de distanciation est ambigue, s'agit il de prendre de l'avance sur ses concurrents ou de les oublier en créant un nouveau business modèle (concept) ?
Dans un cas on reste dans l'océan rouge, dans l'autre on navigue sur les eaux bleues, la perturbation par définition entraîne la réaction des concurrents ce qui n'est pas le cas des stratégies de rupture, du moins dans un 1er temps.
La stratégie de rupture vise elle à créer un nouveau jeu concurrentiel en effaçant plus ou moins provisoirement la concurrence et en imposant à celle à venir des nouvelles règles du jeu : ces règles, il convient donc de ne pas confondre les deux types de stratégie.
Ce qui distingue une innovation d'une autre c'est l'impact qu'elle peut avoir à la foi sur les compétences et les actifs des firmes établies et sur les habitudes et comportements des consommateurs.
En croisant ces dimensions on obtient 4 types d'innovations :
- la distinction opéré entre innovation majeur, innovation radicale et innovation stratégique nous parait pertinente car elle montre que ces innovations n'ont pas les mêmes conséquences.
Ainsi, l'internet bancaire a certe modifié l'utilisation des services financiers par les clients mais les banques traditionnels disposaient des compétences pour développer de tel service.
Ce n'était donc pas une innovation de rupture ou radicale selon la typologie exposée (cf le tableau)
Le véritable problème pour les concurrents provient des innovations qui tendent à détruire leur compétences et les actifs des firmes