Rimbaud, "ma bohème"
Bonjour à tous,
Je me présente, je m'appelle Ferdinand Bardamu, et je suis ici afin de témoigner de la folie de la guerre à laquelle j'ai été mêlé. Tout d'abord, j'ai une question à vous poser... vous imaginez-vous un peu ce que subissaient les soldat au combat/front? Car j'en doute fortement. Je vais donc vous en parler. La peur, l'angoisse et tout ce qui va avec nous prenait aux tripes lorsqu'il fallait aller combattre. Cette sensation désagréable qui partait de la pointe de nos cheveux et parcourait tout notre corps jusqu'au bout de nos doigts de pieds. On avait faim, soif, froid, besoin de sommeil, et nos conditions de vie étaient plus que misérables. La tranchée était l'endroit où l'on passait le plus de temps, c'était censé être l'endroit pour dormir, pour manger et se distraire... même s'il est vrai que cet endroit nous servait aussi à nous battre. C'est pourquoi, même dedans nous étions en danger, en permanence. Elles étaient infectées de rats, de poux, d'odeurs nauséabondes dues aux cadavres en décomposition, et je n'ose même pas vous parler de l'absence presque total d'hygiène. Le ravitaillement? Oh! Lui aussi était très mal assuré. La pluie et la boue? Ah oui! Elles étaient de grandes ennemies pour nous, elles aussi. La boue, elle, pénétrait nos bottes, lorsque les conditions météorologiques faisaient des leurs. Combien d'entre vous pourraient vivre sans se laver pendant plusieurs jours? En ayant si froid que bouger vos membres en deviendrait difficile? Pour nous, la tranchée était le symbole de l’horreur, et de la guerre… c’était vraiment l’enfer ! La peur nous dominait. En approchant du front, l’activité était plus grande. Tout tremblait autour de nous, les secousses vibrées de haut en bas. Dans ce bruit de rage énorme, on ne s’entendait même plus. Nous étions juste… tout tremblant. La peur se lisait dans nos yeux… la peur de mourir. Je voyais autour de moi mes compagnons, tomber un à un. Et