Ririe et politique
Dans son article « Quelle politique du rire ? » publié dans le quotidien Le Monde le 29 mai 2010, Jean Marc Moura souligne la place du rire en France, mais aussi à l’étranger et met en exergue les liens entre les politiques et le rire. Bruno Icher et Gilles Renault expliquent dans leur article « Quand les politiques bouffent du bouffon » publié dans Libération le 27 mars 2010 qu’être caricaturé est un passage obligé pour tout homme politique reconnu, Ils constatent également le retour d’un rire politiquement engagé
Tout d’abord, il semble opportun de rappeler la définition de l’humour, c’est une forme d’esprit qui cherche à mettre en valeur avec drôlerie le caractère ridicule de certains aspects de la réalité.
L’humour permet de se détacher des faits réels, de porter un autre regard sur l’actualité. Pour illustrer ces propos, on peut faire référence aux guignols de l’info. Les guignols de l’info, en créant un monde avec les marionnettes, permettent aux téléspectateurs de se détacher de la réalité, de regarder les faits réels dans ce monde créé. Cela permet de rire puisque le téléspectateur n’est pas impliqué directement, et cela permet également d’avoir un autre regard, un autre avis sur la même actualité. En exemple, on peut évoquer la marionnette de Jacques Chirac déguisée en « Super Menteur » ou encore la défaite électorale de Lionel Jospin en 2002 comparée à un match de tennis.
L’humour permet également de véhiculer un message, notamment sur le comportement hautain des hommes politiques. Jean-Marc Moura y fait allusion dans son article « Quelle politique du rire ? ». Les hommes politiques qui sont déconnectés de la