Commentaire de texte

En réaction au mythe de Robinson Crusoé, la littérature du XXème siècle voit avec Michel Tournier l'une des réécritures de ce personnage. En effet, Vendredi ou les Limbes du Pacifique écrit en 1967 est une réécriture de Robinson Crusoé de Daniel Defoe écrit en 1719, soit un siècle et demi plus tôt. Vendredi ou les Limbes du Pacifique narre l'histoire d'un naufragé qui retrouve et récupère des objets sur son épave. Nous nous demanderons en quoi le texte traduit-il l'occupation de Robinson. Tout d'abord, l'examen du texte portera sur un Robinson qui se lance dans l'écriture puis nous pourrons constater qu'il s'habituera à sa nouvelle vie sur cette île.

Cet extrait permet au romancier de montrer un Robinson Crusoé qui se lance dans l'écriture. Dans un premier temps, nous verrons que le naufragé s'occupe grâce à l'écriture. Premièrement, nous le remarquerons avec le champ lexical "en traçant ses premiers mots sur une feuille de papier" (l.13), "écrire" (l.15) et "log-book" à la même ligne. Nous verrons donc que grâce à l'écriture, "il lui semblait soudain s'être à demi arraché à l'abîme de bestialité où il avait sombré" (l.13-14) ce qui montre que Robinson retourne dans le monde de l'humanité. Ensuite, nous retrouverons des verbes d'actions sur sa trouvaille d'encre (l.11-13) tels que "il exprima" (l.11) ici, dans le texte, voulant dire qu'il en fait sortir de l'encre du poisson, et "recueillit" (l.11) avec lequel il pourra écrire "ses premiers mots sur une feuille de papier" (l.13). De plus, ces verbes d'actions nous montrera les sensations de Robinson grâce aux adjectifs qualificatifs tels que "matière fibreuse" (l.11), "odeur fétide" (l.12) ainsi que "rouge admirable" (l.12). Ces adjectifs nous montrent que le récit est à la forme du discours descriptif puisque Michel Tournier a un point du vue interne "il pensa pleurer de joie" (l.13), "il n'en avait cure" (l.16) et "il lui importait peu" (l.20). Puis, on peut voir que cet extrait de