Roman, rimbaud, 1870
Plan
La nature propice aux sentiments
1-la rencontre amoureuse à dix-sept ans
2-entre les réparties de Nina et mes petites amoureuses
3-une critique du lyrisme romantique
Le jeu de la séduction
1-le coup de foudre
2-le refus de s'engager
Une ironie constante
1-les robinsonnades, des aventures
2-le romanesque, le rêve
Le titre "roman" reprend l'étimologie du substantif, une narration d'aventures une étude de moeurs, une analyse de sentiments ou de passions. Les romans sont souvent des fictions. Dans ce poème Rimbaud fait tout une critique de ses aventures amoureuses d'adolescent encore bien naif.
La nature propice aux sentiments
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans qui commence et termine le poème apparait comme la raison de ses échecs amoureux. La diérèse sur sérieux traduit l'insistance sur cet âge ingrat et naif fait d'illusions, de chimères et de maladresses. Le pronom "on" donne une universalité à sa pensée dans laquelle tout lecteur peut se reconnaitre. Déjà dans "les réparties de Nina" on notait un décalage entre l'homme lyrique (tout le poème) et la femme beaucoup plus prosaique (3 mots en répartie "et mon bureau" ?) expliquant son échec amoureux. Ses illusions, son avatar féminin commencé par "les réparties de Nina" prendront cruellement fin dans "mes petites amoureuses" "Ô mes petites amoureuses, Que je vous hais !"..
L'année suivante en 1871, Rimbaud professera le plus grand mépris pour les élans lyriques des romantiques, la rencontre amoureuse dans la nature. Rimbaud se moque de la description lyrique des romantiques qui affectionnent les natures grandiose. Ici le cadre est banal fait de tilleuls, des arbres très courants. Beaucoup de termes de ce poème se retrouvaient dans le précédent, sève, champagne.
Un jeu de séduction
Comme dans les fêtes galantes de Verlaine, les adolescents se livrent au jeu de la séduction, l'adolescente qui apparait n'est pas une beauté plastique, elle est d'abord métaphorisée