Romances sans paroles
Structure[modifier | modifier le code]
Ce recueil se divise en quatre parties :
les Ariettes oubliées, qui compte neuf poèmes sans titres individuels dont le dernier est daté de « Mai, juin 1872 ».
Paysages belges, qui se compose de cinq poèmes : « Walcourt », « Charleroi » , « Bruxelles. Simples fresques », « Bruxelles. Chevaux de bois » et « Malines », datés de juillet et d'août 1872.
Birds in the Night, composée d'un seul poème qui lui donne son titre, daté de septembre-octobre 1872.
Aquarelles, qui comprend six poèmes : « Green », « Spleen », « Streets », « Child Wife », « A Poor Young Shepherd » et « Beams ».
Analyse[modifier | modifier le code]
Romances sans paroles consacre la rupture complète de Verlaine avec l'esthétique du Parnasse (rupture qui est également politique). Influencé par la poétique de Rimbaud avec qui il voyage et entretient une relation amoureuse au moment où il compose les poèmes du futur recueil, Verlaine l'est également par la musicalité des chansons comme les ariettes de Favard, que Rimbaud lui fait découvrir, et la poésie de Marceline Desbordes-Valmore, qu'il lit avec Rimbaud et qui fait usage comme Verlaine de vers impairs3. Le recueil porte aussi l'empreinte de son intérêt pour la peinture en général et pour le courant impressionniste en particulier : il affirme dans ses