Rome et l’occident : 197av – 192ap
I. Rome et l’Occident en 197av : pbtique et bilan
Contacts entre Rome et les peuples qu’elle a dominé même si tout n’est pas inscrit dans les provinces au début du programme. Comprendre les relations entre le centre du pouvoir et les périphéries (méditerranéennes ou pas).
Rome à été le lieu de mutations nombreuses au court de la période. Cadre social et politique violent où les provinces et peuples d’Occident ont joué un rôle en tant que réservoir de soldats et clientèles voire terrain de ressource.
L’administration romaine à été qualifiée de rudimentaire pour le haut empire. À l’époque républicaine, elle est embryonnaire. Le fond d’archive se fonde progressivement (importance découverte au Ier av. Sylla est le premier à créer un tabularium à Rome). L’empire fonctionnait avec le soutient d’un réseau de cités qui en formait l’infrastructure.
Pbtique du programme : romanisation.
Patrick Leroux est pour l’utilisation du concept de manière prudente et argumentée. Y. Le Bohec le rejette.
Romanisation : néologisme né au XIXe au moment ou se constitue l’histoire ancienne comme savoir universitaire et épistémologique. Pas d’équivalent en grec et latin. On pensait alors que les romains étaient les ancêtres des peuples occidentaux. Ce point de vue à été nuancé aujourd’hui. Les anciens avaient conscience qu’une grande partie des populations qui avaient été dominées par Rome s’étaient tournées vers le mode de vie et les pratiques romaines. « Se tourner » ne veut pas dire que l’on devient romain de Rome ou d’Italie. La romanité se décline en autant de peuple qu’il y a dans l’empire. Le terme désigne à la fois un processus et un résultat. Ex : Romanisation juridique = un individu acquiert le statut romain ou encore la politique qui menait à distribuer la citoyenneté. Il faut abandonner l’idée que les romains ont voulu imposer leur culture. Ce qui l’intéressait c’était que les gens payent leur impôt et les laisse tranquilles.