Ruy blas, acte iii, scène 2
Introduction :
Victor Hugo, un des plus grands auteurs romantiques de son époque, il écrivit d’ailleurs Ruy Blas en 1838. Cette œuvre est une pièce de théâtre écrite en vers, plus précisément un drame romantique. Dans son réquisitoire, il dénonce aux conseillers du roi la situation de l’Espagne et ce qui a engendré sa misère. Nous allons donc chercher à comprendre quel est le but de ce discours argumentatif et chercher à savoir ce qu’il évoque. Dans un premier temps, nous allons voir le réquisitoire avant d’évoquer Ruy Blas comme figure de héros romantique. Pour finir, nous étudierons le tableau de l’Espagne.
I- Le réquisitoire
Dans un registre polémique et dans une attaque frontale, le narrateur défend la thèse montrant que le pouvoir politique profite du peuple. Il a une argumentation agressive envers ses adversaires et cherche même à discréditer les conseillers du roi en utilisant une ironie mordante.
A) Une accusation pleine de colère
Dès le début, Ruy Blas montre sa colère en utilisant l’interjection « Ô ». Celle-ci, sert à donner un impact plus sévère à son allocution. Elle nous montre aussi que le narrateur dans son discours s’engage véritablement en s’adressant directement aux ministres. De plus, à travers son réquisitoire, il utilise le champ lexical du vol : « pillez » l 3, « remplir votre poche » l 7, « voler » l 9. Ce dernier témoigne des profits personnels insensés des ministres. Tout au long de ses paroles, il dénonce l’absence de patriotisme ainsi que leur manque d’attachement au royaume. On le remarque principalement grâce aux nombreuses phrases exclamatives.
B) Une pointe d’ironie
La tirade prononcée par le premier ministre débute par une métaphore ironique : « Bon appétit, messieurs ! ». A travers cette phrase nominale, il sous-entend : Mangez bien les richesses de l’Etat. De même, Ruy Blas qualifie ironiquement les ministres d’intègres et de vertueux. Mais bien au contraire,