Ruy blas
Dans l'acte V, scène 3 de la pièce Roméo et Juliette de William Shakespeare, la mort est mise en scène de manière tragique et pathétique. Cette scène dénouement nous donne un entrelacement qui va de la vie à la mort, et de la mort à la vie. On suppose que Paris et Roméo se sont battus avant de mourir « Pourquoi ces épées abandonnées et sanglantes … ». On devine également que Paris est mort suite au duel entre Roméo et Paris « Quel est cet autre ? Quoi, Paris aussi ! ». Contrairement à Paris, les autres morts sont mise en scène sous forme de suicide. Tout d'abord celle de Roméo « C'est le poison, je le vois, qui a causé sa fin prématurée. », ensuite la mort de Juliette qui essaye une première fois de se suicider grâce à Roméo « C'est le poison […] Je veux baiser tes lèvres : peut-être y trouverai-je un reste de poison dont le baume me fera mourir... ». Elle finira par se suicider avec le poignard de Roméo, laissé à côté dans la tombe, « Voici ton fourreau... (Elle se frappe.) […] (Elle tombe sur le corps de Roméo et expire.) ». Ceci est une double mort. La mort est l’amie des amants : elle les réunit.
Dans l'acte V, scène 5 de la pièce Dom Juan de Molière, la mort est mise en scène de manière tragique, et avec un dénouement spectaculaire et extraordinaire.
Ce dénouement est spectaculaire puisqu'il y a la présence du surnaturel avec « un spectre ». Il est extraordinaire car les longues didascalies indiquent les détails sur la mort de Don Juan, c'est un gouffre infernal. La mort est mise en scène sous forme de compte à rebours jusqu'au moment fatidique avec quelques brèves répliques pour créer une tension dramatique. Il meurt par châtiment, puis qu'il se révolte contre Dieu.
Dans l'acte V, scène 4 de la pièce Ruy Blas de Victor Hugo, la mort est mise en scène de manière classique. Ruy Blas demande le pardon à la Reine, qu'il n'obtient pas. « Que vous me pardonniez, madame ! […] Non, jamais ! ». Il décide alors de mettre fin à ses jours, il avale