Réalités et limites de la démocratie américaine dnas la première moitié du 19ème siècle
Introduction :
-> La fondation, puis l’essor des Etats-Unis au début du 19ème siècle : une histoire longtemps célébrée et idéalisée, que ce soit à l’école, dans les médias, dans le littérature ou au cinéma (westerns, le film Naissance d’une Nation), culte civique rendu particulièrement aux Pères Fondateurs dès leur mort.
-> Années 60 et 70 : deux décennies de contestations, marquées par la volonté de rupture avec le passé et l’irruption des sur la scène publique revendications noires et amérindiennes, ce qui contribue à la remise en cause de cette version glorifiée de l’histoire (qui se constate particulièrement là aussi au cinéma, dans la littérature…) sans pour autant la faire disparaître, loin de là, de même que le culte civique rendu aux Pères Fondateurs.
Comment faire la part des choses entre réalités et limites de la démocratie américaine de cette époque ?
I) Réalité et progrès de la démocratie américaine depuis l’indépendance jusqu’en 1861
1) Comment ce progrès se manifeste:
Suffrage d’abord censitaire évoluant vers un suffrage universel masculin et blanc (réserve tout de même de taille), particulièrement dans les années 1820 et 1830, ce qui favorise l’égalité politique. Cette évolution était bien moins évidente que l’on pourrait le croire, les Pères Fondateurs étant caractérisés, comme c’est le cas de nombreux hommes des Lumières, par une certaine méfiance envers le peuple. Arrivé en 1828 d’un président issu d’un milieu modeste (Andrew Jackson)
Apparition et succès rapide du bipartisme, grâce à la création du parti National Républicain de Jefferson et à sa victoire en 1800, qui permet une réelle alternance politique et supprime le risque de voir un seul parti (le parti fédéraliste en l’occurrence) avoir la mainmise sur le pouvoir.
Vie politique particulièrement vivante au début du 19ème siècle grâce aux fréquentes transformations des partis