récupération
Les processus de récupération sont l’ensemble des processus qui permettent d’activer l’information en mémoire à long terme (définition du cours). La récupération a pour fonction de retrouver le plus rapidement et le plus précisément une information parmi des milliers d’autres. Walter Schneider et Richard Shiffrin en 1977 sont les premiers a distingué deux processus contrôlés (lent qui nécessite un effort pour retrouver l’information) ou automatiques (rapide) dans la mémoire épisodique en phase de récupération. Pour cela, nous reprendrons les différentes méthodes dans un souci de clarté de compréhension des processus de récupération de la mémoire, en nous appuyant sur le texte de Clarys, D. (2001). Psychologie de la mémoire humaine : de nouvelles avancées théoriques et méthodologiques. L’année psychologique, 101(3/4), 495-519.
De nombreuses méthodes ont été développé afin d’étudié le caractère automatique ou contrôlé d’un souvenir. Chaque méthode proposée, manipule ou interroge un aspect supplémentaire de la mémoire de reconnaissance. Dans cette partie, nous présentons les principaux paradigmes et procédure de mesure de la mémoire de reconnaissance.
Pour commencer, le paradigme R/K (Remember/Know), inventé par Tulving en 1985 et développé par Gardiner avec ses collaborateurs en 1988 vise une évaluation des états de conscience associés à la récupération de la mémoire en différenciant deux états de consciences appelés auto noétique (revivre les évènements dans le temps) et noétique (connaissance sur le monde). Sa méthode consiste à effectuer une tâche de reconnaissance en paradigme R/K où les sujets ont pour tâche de lire et d’entourer les items faisant partie de la liste d’apprentissage présenté antérieurement. Et, ils doivent indiquer s’ils se souviennent de l’événement correspondant à la présentation de l’item lors de la phase d’étude (correspond aux réponses Remember : se souvenir) ou s’ils savent que cet item faisait partie de la liste