Réflexion sur candide de marivaux.
L’histoire de Candide, écrite par Voltaire, est un roman d’apprentissage, de voyage où l’on suit l’aventure involontaire d’un jeune naïf, mais de bon fond. L’apprentissage lui prend beaucoup, beaucoup de temps. Il est passif et regarde ce qu’il se passe sans jamais se révolter, ni exprimer de la colère face aux injustices qu’il rencontre. Il manque d’esprit critique, est incapable de penser par lui-même, approuve tout ce que dit Pangloss et le répète. Pangloss, quant à lui, est l’ « oracle » du château de Thunder-Ten-Tronckh. Il suit la philosophie de Leibniz qui dit que tout est bien.
Dès le premier chapitre, nous pouvons remarquer la naïveté de Candide idéalisant le château qui est très modeste, même pathétique. Il le considère comme le paradis terrestre alors qu’il s’en est fait chasser.
Candide suit les leçons de Pangloss, répondant à la théorie du « tout est bien », et les écoute avec plein d’attention. Il nous fait passer le « philosophe » comme étant le meilleur philosophe du monde. Cependant, le narrateur caricature Pangloss en le faisant passer pour une personne des Lumières en répondant que tout le monde a le droit à l’enseignement : « le docteur Pangloss, qui donnait une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère ». Par ces mots, nous devons comprendre que Pangloss fornique entre les