Réflexion sur l'individuation
Nous avons vu en classe qu'un individu, pour prendre des décisions éthique doit pouvoir puiser dans sa conscience à fait de faire des choix éclairés. De plus, ces décisions dépendent aussi de son degré d'autonomie. Cette autonomie dépend directement de notre capacité à faire face aux problèmes extérieurs à nous-mêmes, d'où nous obligeant à développer une certaine notion de force intérieure. Or, actuellement une réforme scolaire a été mise en place dans les écoles du Québec. Cette réforme, prenant par la main, quasiment au sens propre du terme, les élèves du primaire et du secondaire, altérant ainsi le développement de leur autonomie. Le corps enseignant permet désormais à tous les élèves de passer leurs cours même s'ils sont mauvais, pratique qui met l'élève sur un pied d'estale et l'empêche de se pousser à se surpasser. Ce comportement envers les nouveaux étudiants retarde le développement de leur force intérieure et les empêche de développer une conscience aussi rapidement que selon l'ancienne pratique qui consistait à évaluer l'élève selon son rendement, le faisant couler s'il ne répondait pas aux critères émis pour qu'il puisse recommencer afin de se mettre à niveau et qu'il puisse rentrer dans le moule en travaillant sur son autonomie. De nos jours, tous les professeurs disent exactement ce que les élèves doivent faire ou ne pas faire, sans les laisser se poser des questions. Cette tendance peut avoir comme conséquence une diminution de conscience étant donné que les élèves n'ont pas à avoir de pensée critique afin d'évaluer le travail qui leur est donné, il est donc plus difficile d'établir le concept d'importance des tâches à accomplir, ce qui peut mener à un désintéressement partiel ou total face à l'éducation. Ce qu'il faudrait entreprendre est une nouvelle réforme ayant pour base l'individuation, où le développement académique de chaque élèves aurait pour base le développement de l'autonomie et des