référendum local
Selon, Jean Pierre Duprat professeur de droit à l’université Bordeaux Montesquieu,
« la loi organique du 1er août 2003, sur le référendum local décisionnel, s’inscrit dans une lente démarche destinée à renforcer la démocratie participative à l’échelon local. Elle représente une amélioration certaine, même si elle s’avère limitée dans sa portée ». En effet, alors même que, la proximité qui existe entre les citoyens et les collectivités territoriales, devrait permettre de créer des relations plus étroites entre ces derniers, dans la pratique, et ce jusqu’à une période récente, on a pu observer que les instruments de démocratie « semi-‐directe », avaient une place moins importante sur le plan local que sur le plan national. En effet, Rousseau parlait déjà à son époque d’une démocratie locale devant être nécessairement mise en place. Tel était aussi le cas de Sieyès qui, quant à lui, défendait la nécessité d’une démocratie directe à appliquer au sein de nos sociétés. Il s’agissait donc de la développer, alors que déjà en 1982, le principe de la participation des citoyens à la vie locale était