Réponse au texte de marguerite yourcenar dans « les yeux ouverts » de 1980 sur le féminisme.
Argumentation
Réponse au texte de Marguerite Yourcenar dans « Les yeux ouverts » de 1980 sur le féminisme.
Pour les jeunes gens d’aujourd’hui, il est difficile de se représenter la condition féminine jusqu’aux années 70. De nos jours, ici en Suisse, la grande majorité des femmes ont un travail, sont libres de voter, ont eu la possibilité d’étudier et sont indépendantes. Sur les affiches publicitaires, à la télé ou dans les bouquins, on voit des femmes d’affaire, à l’allure parfois autoritaire, souvent très sûres d’elles et tout à fait autonomes. Et la cerise sur le gâteau, elles semblent heureuses ! Il est donc évident que le stéréotype de la femme au foyer, entre ses gâteaux, son balai et ses gants de jardinage est dépassé. Aussi bien qu’à notre époque, les femmes ont, en moyenne, leurs enfants bien plus tard, leur carrière passant avant.
Il est vrai, comme le dit Yourcenar, qu’il y a une certaine hypocrisie dans le féminisme des années 70. Effectivement, le féminisme présente certaines de ses idées dans des revues dans lesquelles l’image de la femme est réduite aux stéréotypes de la coquetterie. Les magazines de mode et de décoration étaient déjà nombreux. Aussi, je ne doute pas que leur manière de protester était agressive et inefficace à long terme, comme le dit Yourcenar dès le début de son texte. (« Les Yeux ouverts »). Après tout, elle y était, elle sait sans doute mieux que moi !
En revanche, je ne partage pas son avis quant au fait que les femmes devraient se rendre utiles dans les domaines dans lesquels elles seraient les plus performantes. Certes, ils se trouvent des métiers plus typés masculins, comme par exemple dans les domaines scientifiques, et d’autres typés plutôt féminins, avec peut-être plus de contact et de partage. Cependant, il ne faut pas oublier que ce ne sont que des stéréotypes, et que les femmes et les hommes ont des capacités plus ou moins égales dans tous les domaines. Une étude a été réalisée, semblable à celle de