Réponses rédigées
Écriture et littérature
601-101-MQ, gr.4
RÉPONSES RÉDIGÉES
Travail présenté à
Mme Michèle PROULX
Département de français
Cégep de Victoriaville
Le 9 octobre 2014 Dans son sonnet « Je vis, je meurs », Louise Labé en vient à dire qu’elle est constamment partagée entre le bonheur et le malheur d’aimer à l’aide de la structure de son texte et les figures de style répétitives. Dans les deux quatrains, Louise utilise des figures d’oppositions avec richesse, généralement des antithèses, qui énumère les effets paradoxaux de l’amour. Tels que « je me brûle et me noie » (v.1) et « je ris et je larmoie » (v.5). Ces procédés mettent en relief les deux champs lexicaux qui sont le bonheur et le malheur engendré par ses histoires d’amour. L’adverbe « ainsi » (v.9) marque le début de la deuxième partie, qui a un rythme plus lent, puisqu’il amène la réflexion de la poète qui dégage une généralité à ses sentiments, décrits dans la première partie. C’est alors qu’elle prend conscience que son malheur va toujours revenir après ses joies et qu’elle oscille constamment entre ces deux sentiments.
Le poète, Joachim Du Bellay exprime clairement la nostalgie de son pays natale dans son sonnet « Heureux qui, comme Ulysse… ». Il nous la communique au moyen de questionnements et de figures par analogie. Le poète se questionne, avec une touche de douleur, sur son possible retour qui est incertain : « Quand reverrai-je, hélas! de mon petit village […]? » (v.5). Ce questionnement démontre que le poète regrette les temps passés lorsqu’il était dans son pays natal. Ce questionnement le tourmente tellement qu’il met de l’insistance au vers 7 au moyen d’une analogie : « Reverrai-je le clos […]? » Au vers 6, la métonymie et la synecdoque « […] de mon petit village fumer la cheminée […] » illustrent bien les sentiments d’attachement et d’importance que le poète éprouve envers son pays