LA RESISTANCE PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

En Juin 1940, la France est battue par l'Allemagne nazie. L’État français signe l'armistice et rentre dans un état de collaborationniste.

Le 18 Juin 1940, depuis la BBC à Londres, le général De Gaulle ( qui refuse la défaite ) appelle les combattants français à le rejoindre pour continuer le combat.

La Résistance regroupe tous ceux qui, soit à Londres avec le général De Gaulle, soit en France, veulent continuer la lutte. Ils veulent mener la vie dure à l'occupant et aux collaborationnistes ; c'est la Résistance extérieur et la Résistance intérieur. La Résistance intérieur :

Elle commence à se manifester par des actes isolés dès Juillet 1940 :

Les graffitis :
Les affiches de propagande allemande sont régulièrement arrachées ou recouvertes d'inscriptions. Les avis d'exécution, que les allemands placardent dans les rues pour faire peur à la population, sont ainsi recouverts des termes « martyrs » ou « morts pour la France»

On y aperçoit l'inscription 1918 = 1943 avec un V (de Victoire). Les Alliées pensaient mettre fin à la guerre en 1943 tout comme en 1918, mais il a fallu attendre 1945.

Les tracts

Dès le 17 Juin 1940, jour même ou Pétain appelle à cesser le combat, un premier tract est lancé « celui qui ne se rend pas à raison contre celui qui se rend ».
Les personnes distribuant les tracts clandestins sont punis par des peines de travaux forcés ou de mort, mais cela n’empêche pas la multiplication de la distribution de tract jusqu'à la Libération.

En zone sud, l'absence des Allemands facilite la formation de réseaux comme Combat ( Henry Frenay ), ou France-Tireur ( Marc Bloch ).
En zone nord, la situation est plus compliquée pour les résistants qui doivent rapidement s'organiser en réseaux clandestins s'ils veulent échapper à la Gestapo. Les premiers groupes sont la Libération nord, Ceux de la résistance.
Le Front National, groupe de