Résumé cours d'anthropologie
1. L’homme, un visage de sable
I. L’Anthropos comme évidence
Exemple : si un employé d’une administration a affaire à une personne étrangère, il la catégorise automatiquement dans la classe « humain » et organise son schéma de comportement en conséquence. Conséquences immédiates et plus lointaines (comme les droits de l’homme) Est-ce si naturel que ça ? Nous reconnaissons la personne comme humaine pour une série de raisons : elle parle, elle est vêtue… Schéma de Toulmin : C : conclusion D : arguments ou preuves L : loi de passage Exemple :
(D) : Elle est habillée
(C) : Elle fait partie des humains
(L) : Seuls les humains s’habillent
Cependant, ces raisons ne sont pas simplement innées ou naturelles mais pour une large part apprises par les gens pour se reconnaître comme humains. Ce sont des façons de penser intégrées dans l’esprit, des règles générales, des lieux communs. Ces critères d’humanité nous semblent naturels. Pourquoi ces jugements sur l’humanité nous semblent-ils reposer sur une structure du réel qui semble si évidente qu’elle nous paraît naturelle ? Nos façons de penser sont le fruit de tout un héritage culturel où les expériences sur et avec les autres se sont accumulées et nous ont conduits très progressivement à établir certaines catégories. Elles peuvent cependant être remises en question par certains misanthropes. Ces expériences ont trouvé différentes inscriptions sociales (par exemple le code civil) et ont joui d’une certaine publicité au fil de l’histoire. Depuis la WWII, nous avons appris à reconnaître que tous les hommes sont de la même espèce, assez reconnaissables par leurs propriétés biologiques et devant donc, en principe, jouir d’une certaine égalité. Canal de l’apprentissage : l’école envisagée comme l’un des moyens les plus efficaces pour éviter aux générations futures l’abomination qu’avait pu être la WWII. Anthropologie culturelle