Résumé du dernier jour d'un condamné
Le roman se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution, soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la « vie d’avant ». Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu'il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu'il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme....
Il se fera exécuter sous la clameur du peuple qui voit sa mort comme un spectacle.
Composition de l'oeuvre:Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d’un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction
Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C’est là qu’il apprend qu’il vit sa dernière journée.
La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec le friauche, l’architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume.
Une chambre de l’Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres, l'un très long relatant sa préparation et le voyage dans Paris jusqu’à la guillotine, l’autre très court concernant