Jean-­‐Jacques Rousseau le romantique :
Rousseau est l’auteur du « contrat social ». Selon lui, une loi reflète la volonté générale et s’assimile à un pacte où chacun s’engage à respecter les autresàmorale laïque (harmonie sociale + tolérance).
Cela amène à la démocratie (peuple souverain) et selon Rousseau ça devrait s’apparenter idéalement à la « Landsgemeinde » suisse. Le peuple devrait pouvoir disposer de lui-­‐même en toute liberté et égalité.
Au 18e siècle, on voit la réhabilitation des passions, tel un ensemble de sentiments violents et tourmentés. La sensibilité est d’ailleurs d’après les philosophes sensualistes, l’origine de la vie. On retrouve d’ailleurs dans la littérature la passion amoureuse comme thème majeur.
Les écrivains du siècle explorent les sentiments (amour : Marivaux p.ex.). Les questions métaphysiques trouvent également, selon ces philosophes, une réponse du sentiment (et non plus de l’esprit).
On voit également un goût nouveau pour la nature.
Dans les « Rêveries du promeneur solitaire », Rousseau évoque les sentiments de persécution qu’il subit et également les raisons et les buts de son écriture. Pour lui, le bonheur devrait être permanant et le désir fugitif, or, le bonheur permanant n’existe pas sur terre. Cela amène à un constat plutôt triste et totalement pessimiste de Rousseau qui dit ne pas connaître le bonheur.
Introduction : le romantisme
Le romantisme : ce qui s’écarte des normes du classicisme pour s’inspirer des beautés qui lui sont antérieures ou extérieures (tendance novatrice du 19e siècle).
C’est d’abord un mouvement littéraire, mais on considère aussi le romantisme comme l’évolution des idées et de la sensibilité en réaction au classicisme. Enfin, on peut aussi voir le romantisme comme une vision du monde particulière : révolte (refus du monde tel qu’il est), une imagination faste, une fascination pour l’irrationnel (ésotérisme et religion), poète tourné vers une aventure intérieure...
Rapport à la nature :
Le