résumé Rousseau pacte social
Dans l’état de nature, sitôt qu’ils se trouvent en butte à des obstacles qui mettent en péril leur conservation, les hommes doivent se défaire de leur état primitif.
Incapables qu’ils sont à faire plus que les unir, l’agrégation de leurs forces en une somme est la seule façon de faire face à ces obstacles.
Or, leur liberté implique que leurs forces doivent d’abord veiller à leur propre conservation. Comment alors former une véritable association des forces individuelles qui ne supprimât pas cette liberté ? Par le recours au Contrat Social.
Ses clauses sont régies par l’acte de formation d’un peuple qui implique la nécessaire unanimité. Elles trouvent ainsi leur unique formulation : l’aliénation totale et absolue de l’individu à la communauté. L’équivalence de statut régnant entre l’associé et la communauté et non d’un associé à l’autre, la stabilité de l’association est assurée. L’égalité entre les associés et leur rapport à une communauté qui les comprend comme éléments garantie la liberté conventionnelle, comme association de forces.
Par l’inféodation de l’individu et de la force à la volonté générale, l’acte d’association forme une entité nouvelle, un peuple, et confère à ses membres de nouvelles propriétés.
Ainsi, les individus qui s’associent donnent naissance au corps politique, qui a son unité et ses propriétés, transmises dans le même mouvement aux éléments qui le constituent.
Cette association s’appelait cité et se nomme désormais
République ou corps politique. Les membres le nomment Etat ou Souverain, selon qu’il est passif ou actif ; Puissance par comparaison. Ils se nomment quant à eux peuple en général,
Citoyen, en particulier ou Sujets des lois. Ces termes ne sont à distinguer que selon l’emploi.
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