Résumé w george perec
W ou le souvenir d’enfance est composé de deux récits enchâssés : une fiction et une autobiographie qui se font écho.
Partie I
Un narrateur anonyme se propose de raconter, non sans difficultés, son voyage à W., une île mystérieuse.
Un jour, une étrange lettre lui parvient : un certain Otto Apfelstahl lui donne rendez vous dans un hôtel. Là, l’inconnu lui révèle les secrets de son identité : le nom du narrateur, Gaspard Winckler, n’est pas le sien mais celui d’un autre homme. Otto Apfelstahl dévoile l’histoire du véritable Gaspard Winckler, cet enfant qui a disparu dans le naufrage du Sylvandre. Dès lors c’est au narrateur de décider s’il veut retrouver l’enfant disparu et renouer avec son identité.
George Perec affirme d’emblée ne pas avoir de souvenirs d’enfance. Singulière façon d’introduire un récit autobiographique !
Orphelin de père et de mère, Perec passa son enfance de foyers en foyers jusqu’en 1945, date à laquelle sa sœur et son mari le prirent sous tutelle. L’absence de souvenirs est pour l’auteur le moyen le plus sûr d’échapper à son trop lourd passé. Une enfance brisée, marquée par le manque et l’absence.
Pourtant deux souvenirs effleurent à sa mémoire : enfant, il sut reconnaître une lettre de l’alphabet hébreu ; son père lui offrit une clé. Mais sont-ce bien des souvenirs authentiques ?
Dès lors le récit autobiographique est ponctué d’éléments attestant la véracité des événements et de l’existence des individus (coupures de presse, photographies, etc.)
George Perec décline son identité avant d’évoquer les événements qui marquèrent le jour de sa naissance, le 7 mars 1936.
L’auteur présente ses parents, dévoile les circonstances tragiques de leur disparition : le père est mort pendant la guerre, la mère est décédée dans un camp de concentration. Perec dévoile son dessein : conjurer la mort par le souvenir et affirmer sa vie.
Perec se souvient de la rue Vilin, d’une médaille qui lui évoque à