Résumé
Flammarion et ayant obtenu le Prix Goncourt la même année.
Ce livre que Barbusse, engagé volontaire en 1914 (il avait alors 41 ans et souffrait de problèmes pulmonaires)1
,
tira de son expérience personnelle du front, a été longuement mûri et pensé en première ligne pendant 22 mois dans les tranchées de décembre 1914 à 1916. Barbusse tout au long de l'année 1915 tient un carnet de guerre où il note des expériences vécues, les expressions des poilus, et dresse des listes diverses et variées. Ce carnet servira de base à la composition de son roman dont l'essentiel de l'écriture l'occupera durant le premier semestre 1916 alors qu'il est convalescent à l'hôpital de Chartres puis à celui de Plombières1
. Le roman est découpé en 24 chapitres, qui paraissent d'abord sous forme de feuilletons dans le quotidien L'Œuvre, avant d'être publié par les éditions Flammarion en novembre de la même année et d'obtenir, quelques jours plus tard, le Prix Goncourt
Ce roman est considéré comme l'une des toutes premières œuvres littéraires concernant la Première Guerre mondiale. Il fut traduit en anglais sous le titre Under Fire dès 1917 par Fitzwater Wray et 'il fallait résumer ce livre en un seul mot, ce serait « boue ». C'est en effet la principale impression que j'en garde, celle d'une boue détrempée, collante, s'insinuant de partout, souillant tout.
Publié en 1916 Après avoir fait l'objet d'une publication sous forme de feuilleton dans le journal L'Œuvre, Le feu est présenté comme un roman (ce qui le qualifie pour le Goncourt, qu'il remportera), mais je le qualifierais plutôt de récit, d'une part parce qu'il est basé sur les souvenirs personnel de l'auteur, engagé volontaire peu Après le début de la guerre et d'autre part parce qu'il n'y a pas