résumé
Le vicomte Gontran-Joseph de Signoles est une personne fortunée, noble et pleine de fierté. On sait qu’il manie mieux le pistolet que l’épée.
Un soir après le théâtre, le « beau Signoles » comme on l’appelle, invite quelques amis accompagnés de leurs femmes à aller manger une glace chez Tortoni. Un homme assis à côté d’eux, regarde une des femmes avec insistance et la met mal à l’aise. Un des maris lui dit de ne pas faire attention à cet homme, mais le vicomte considère que cette injure lui est adressée à lui. Il lui demande donc de cesser de fixer la dame mais l’homme lui adresse une insulte qui choque tout les gens présents dans le café. Le vicomte finit par lui mettre une gifle et tout le monde rentre chez soi. Des cartes sont échangées.
Le lendemain il cherche des témoins afin de convenir d’un duel que le vicomte veut lancer à cet homme qui s’appelle Georges Lamil. Cependant il ne connaît rien du passé de cet homme, il reste donc un peu sceptique. Il réfléchit également à quelle arme il peut bien le défier, il risquait moins avec l’épée, mais il pouvait également choisir le pistolet en espérant que son adversaire fuisse le duel.
Le soir même, le vicomte passe une nuit difficile, se pose pleins de questions, se sent nerveux, et se demande même s’il a peur. Il veut paraître le plus ferme et énergique possible lors du duel, mais il n’arrive déjà pas à garder son calme chez lui pensant à ce qu’il pourrait lui arriver. Remarquant cela, le vicomte s’installe dans son fumoir et allume un cigare afin de le détendre.
Le jour approche et le vicomte n’a pas dormi de la nuit. Il va à la rencontre de ses deux témoins, et conviennent de conditions pour le duel. Le vicomte déclare d’un ton ferme qu’il veut un échange de balles au pistolet, 20 pas, au commandement, en levant l’arme au lieu de l’abaisser.
Le vicomte part ensuite chez lui afin d’attendre l’heure du duel. Une idée de boire