Rêve du jaguard
Leconte de Lisle
Introduction :
Tout comme Hérédia, Leconte de Lisle est attaché à la réalité historique et à la beauté de transcription. Il cherche son inspiration parmi les peuples barbares ou les natures exotiques. Il " peint " plusieurs tableaux de nature sauvage, en particulier des grands fauves.
Lecture du texte
Annonce des axes
Etude méthodique :
I. les qualités descriptives : exactitude et splendeur picturale :
A) la composition :
Description du cadre forestier (vers 1 à 5). Retour du jaguar (vers 6 à 13) et repos du jaguar ainsi que son rêve (vers 14 à 22).
B) le cadre :
1. La couleur locale :
Forêt exotique : emploi d’un lexique exotique " acajou "; " lianes "; " perroquets "; " singes ".
Dépaysement : - faune et flore dense, longueur et lourdeur de la première phrase, chaque nom a un ou plusieurs qualificatifs. - tout genre d’animaux : insectes, oiseaux, reptiles, mammifère plusieurs variétés et surabondance de vie. - lourdeur de l’air, immobile " feux de midi "; " herbes rousses "… climat exotique.
2. Les contrastes du tableau :
" noirs acajous " fonds sombres. Couleurs vives comme les taches colorées : " fleurs ", plumage du perroquet " splendide " ; " dos jaunes ".
Deux couleurs dominantes : le noir et le jaune qui correspondent aux couleurs de la fourrure du jaguar.
C) le jaguar : vision plastique et picturale :
1. Le fauve en mouvement :
Le vers 7 est un vers qui s’étire par rapport à l’étirement du corps du félin, par opposition au vers suivants " sinis / tre et fatigué / revient / à pas égaux ". très régulier et évoquant la démarche du jaguar.
" il va frottant ses reins musculeux qu’il bossue " allitération en " s " et en " r " assonance du " u " sonorité expressive; lien entre " musculeux " et " bossue ", c’est le relief des muscles sur le pelage, le frottement du fauve sur l ’écorce.
Le " s " de soufflant suggère la souplesse de l’animal.
2. Le