Séminaire visite concert
Programme :
Concerto pour violon n°1 de W.A. Mozart en sib majeur (cadences D. Rubenstein) et la Fantaisie brillante sur des motifs de l’opéra « Faust » de Gounod d’Henryk Wieniawski, Sophie Ackermann, violon et Leonardo Anglani, piano
Concerto pour violon n°5 en la majeur (cadence Joseph Joachim), sonate pour violon et piano n°1 en fa mineur et Tzigane, Rapsodie de concert pour violon et piano de Maurice Ravel, Laurent Houque, violon et Misa Kahumoto, piano
Ce récital débute par le 1er concerto pour violon de Mozart, concerto rarement joué, avec Melle Ackermann au violon. Ce qui frappe, en début d’écoute, c’est la sensibilité de l’artiste qui a l’air d’avoir joué Mozart toute sa vie. Force est de convenir que Mozart lui va très bien, ce qui n’est pas donné à tout le monde. De plus, Melle Ackermann se sort très aisément des nombreuses difficultés techniques de ce concerto. Celui-ci commence par un très bel allegro que Mlle Ackermann assurera avec beaucoup de brillance et de vivacité. Elle fait aussi preuve d’une incroyable sensibilité dans le magnifique 2ème mouvement, l’adagio, mouvement que j’ai préféré. Elle terminera par le 3ème mouvement, un presto qu’elle jouera avec une telle facilité qu’on aura l’impression que tout coule de source et est d’une évidence limpide. A noter que ce 1er concerto est le seul concerto de Mozart à finir par un presto et non pas par un rondo comme il en a coutume. De très belles cadences écrites par Daniel Rubenstein viennent aussi compléter cette magnifique musique.
Sophie Ackermann poursuit son récital par un morceau rarement joué (ce qui se comprend au vu de sa difficulté), une polonaise brillante d’Henryk Wieniawsky ,sur des motifs de l’opéra bien connu « Faust » de Gounod. Tout de suite, on est frappé par l’extrême difficulté, la virtuosité et l’endurance, car cette pièce n’est pas courte, que cette œuvre demande. Le choix de cette pièce peut paraitre téméraire mais Melle