Séance 6 :/ La morgue A la fin des années 1860, Emile Zola a la volonté de donner naissance à une œuvre littéraire qui se veut scientifique, projet qui donnera naissance au Naturalisme . Pour ce faire, il se rend à la morgue pour étudier l’apparence des cadavres et étudie les livres de biologie afin de décrire Camille avec une grande vraisemblance. Rappelons que Thérèse Raquin est un roman publié par …afficher plus de contenu…

Nous pouvons imaginer le cadavre étendu sur une dalle, nous le voyons à travers les yeux de Laurent. Le cadavre n’est pas encore décrit dans ses détails, cette phrase nous permet seulement d’imaginer la scène et de visualiser la disposition du corps. Cette phrase nous donne l’illusion que le corps de Camille est animé, “ Camille le regardait” nous fait comprendre que le meurtrier se sent observé par sa victime lors de cette confrontation. L’emploi du champ lexical du corps (dos, tête, yeux) aide le lecteur à visualiser le cadavre de …afficher plus de contenu…

Laurent, traumatisé, décrit la scène par son point de vue interne et cela est mise en valeur par répétant plusieurs fois le nom de Camille. Laurent se sent coupable a fond et regrette le crime. L’emploi du pronom indéfini “on” généralise ce jugement, fait passer le regard de Laurent au lecteur et impose son point de vue à tous.Finalement, la situation paradoxale est mise en valeur par les antithèses comme “ce pauvre corps nourri entre des couvertures chaudes grelottait sur la dalle froide”. L’état fragile et vulnérable de Camille est donc mieux senti par le lecteur. Tous ces procédés nous montrent l’état fragile et la situation paradoxale de Camille est decrit par la vision de Laurent. B. Le dégoût de Laurent Dans le récit de la morgue écrit par