Voici madame la version corrigée de mon examen. Mes modifications son en bleu.
J’ai choisi : Louise Labe (ca1520-1566); Sonnet XVIII.
Embrasse-moi, embrasse-moi encore et encore : (13) A donne m'en un de tes plus savoureux, (10) B
Donne m'en un de tes plus amoureux : (10) B je t'en rendrai quatre plus chauds que braise. (10) C

Las, te plains-tu ? Viens, que j'apaise ce mal (10) D en t'en donnant dix autres encore plus doux. (10) E
Ainsi mêlant nos baisers si heureux (10) B jouissons l'un de l'autre à notre aise. (10) C

Alors chacun de nous aura une double vie. (12) E
Chacun vivra en soi et en son ami. (11) E
Laisse-moi, Amour, imaginer quelque folie : (13) E

je suis toujours mal, car je vis repliée sur moi, (13) F et je ne puis trouver de satisfaction (11) G sans me ruer hors de moi-même. (8) H

Une première lecture de cet ouvrage nous met en ambiance et nous donne des pistes pour son analyse ; des mots on peut tirer une idée générale du sujet, « embrasse-moi, savoureux, amoureux, braise, baisers, heureux », tout ceci nous dit que l’amour est le thème central. Cependant on enlèvera plus de détails au fur et à mesure qu’on fait un analyse plus profond. Ce poème est conformé de quatorze vers pairs et impaires, alors la métrique des vers n’obéit pas à un ordre, il y a une certaine liberté. Les vers sont structurés en quatre strophes dont les deux premières sont quatrains et les deux derniers sont tercets, ce qui rend évident la structure bipartite toujours présente dans les sonnets. Cette division en quatrains et tercets apporte un changement d’attitude qui est accompagné d’un changement de rythme. Dans les deux quatrains, le rythme est rapide, ce qui dénote un état animique heureux, rempli d’espoir,