Saint germain ou la négociation
Saint-Germain ou la négociation
Francis Walder
Dans le but d’introduire ce travail, je commencerai par faire une brève présentation de la situation.
Ensuite, je tenterai une analyse en cinq points de la profession de Monsieur de Malassise, à savoir : la négociation.
En guise de conclusion, je déterminerai, après observation et selon un avis personnel, si Monsieur de Malaissise est un bon négociateur ou non.
Un jour de mars 1570, le Roi Charles IX, fortement contrôlé par sa mère Catherine de Médicis, envoie le négociateur du palais, Henri de Malassise, négocier avec les Huguenots à Saint-Germain.
« D’un côté on voulait une France catholique à demi huguenote, de l’autre une France huguenote à demi catholique »[1]. Accompagné du Baron de Biron, un militaire, Monsieur de Malassise a pour mission de conclure un traité de paix, tout en gardant une France catholique.
Tout d’abord, Henri de Malassise est un négociateur qui observe énormément les moindres faits et gestes des adversaires et en déduit des comportements, des idées ou des stratégies mises au point contre lui : « J’ai toujours trouvé un plaisir aigu à étudier les hommes, et dans la position exceptionnelle du négociateur, de multiples ressorts deviennent apparents qu’il serait pitié de ne pas faire jouer ».[2]
On comprend également, qu’au travers d’une attitude, d’un trait physique, il déduit une humeur, une disposition ou non. Cela va lui permettre de bien cerner son interlocuteur et de savoir comment l’aborder : « Ses narines et ses lèvres plus gonflées que de coutume m’avertirent que son humeur la travaillait ».[3]
« (…) Son visage, figé par la nature, s’animait et s’enluminait constamment sous l’effet de son humeur. (…) On le voyait gonfler les joues, avancer les lèvres, sortir davantage ses yeux déjà exorbités, pour signifier la