Garantir le ravitaillement d’une ville, d’une région, d’une armée est la préoccupation majeure de chaque état, devant assurer ceci pour maintenir prospérité, croissance, et force. Nous ne nous doutons point des efforts fournis pour maintenir nos étalages de supermarchés toujours pleins.
Mais qu’en était-il à l’époque où il n’y avait ni voiture, ni avion. D’où et comment une métropole si dynamique que Paris puisait ses forces ? et comment satisfaire une population vorace atteignant le million ?
Voulant marquer les inégalités entre riche et pauvre, gras et maigre, Emile Zola, farouche socialiste humaniste, nous peint le tableau de ces contrastes, en écrivant Le Ventre de Paris (1873).
Mais rien de tout cela dans l’extrait proposé. Il s’agit de la description de l’étalage d’une charcuterie dans les Halles de Paris avec beaucoup de détail, texture, forme.
Nous allons commencer par l’analyse générale des halles se situant au debut du texte, ensuite à la déscription de la charcuterie.

Nous pouvons tout de suite apercevoir l’importance de la lumière dans le debut du texte, « soleil » « allumant les façades » mettant en avant la grandeur et la faim des halles de Paris et ses bâtiments environnant qui sont comparées à un « vaisseau » ou à une « armée ». Ces érnormes halles sont entourées par la foule, la « cohue ». Les nettoyeurs sont une véritable « armée » ressemblant à une énorme machine à nettoyer de telle façon que les ordures sont jetées par les fourches comme le paysan le ferait avec ses mottes de paille. Tous ceci est vu par Florent, jeune fuyard du bagne, et si il voit ces halles de manière luisantes « l.4 doré, l.10 flambant, soleil levant » c’est bien parce que dans ce temple de la nourriture, ce personnage, minuscule comparé aux halles énormes, est affamé. Il contemple la charcuterie et tout le reste ne semble point l’intéresser « mais Florent n’avait d’attention pour la grande charcuterie» ; il est fasciné par cette grandeur et abondance de nourriture.