Platon a été un grand philosophe pour l’humanité. Il a joué un rôle très important dans la popularisation de la philosophie et c’est lui qui a fondé l’Académie, première école de philosophie. Il a écrit de nombreux dialogues qui traitent de sujets fondamentaux philosophiques. Un de ses célèbres dialogues s’intitule Cratyle, qui met en action la philosophie de Socrate, d’Hermogène et de Cratyle sur la rectitude des noms. Hermogène, lui, est philosophe et disciple de Socrate. Cratyle est aussi un philosophe, mais disciple d’Héraclite. Cratyle prétend comme Protagoras qu’ « on ne peut soutenir un discours faux ». Dans le Cratyle, Socrate examine avec Hermogène les mots et les noms pour essayer d’arriver à une thèse concernant la rectitude des noms, comme mentionnée plus haut. Pendant le débat, Socrate, grand philosophe et professeur de Platon, rapproche la conception « conventionnaliste » d’Hermogène à celle de Protagoras, célèbre sophiste pour son relativisme. Socrate arrive à cette conclusion en questionnant Hermogène et en analysant ses opinions sur le sujet en question. En effet, Socrate n’a pas tort du tout en rapprochant la conception d’Hermogène à celle de Protagoras à propos du conventionnalisme, et c’est ce dont il sera question dans le texte qui suit.

Dans le dialogue, Socrate est celui qui pose les questions à Hermogène. Puis, à un moment donné, pendant la discussion, Hermogène dit :
« Je n’ai pu me laisser persuader que la rectitude des noms soit autre chose que la reconnaissance d’une convention. À mon avis, quel que soit le nom qu’on assigne à quelque chose, c’est là le nom correct. Et change-t-on de nom en mettant fin à la première appellation, pour moi, le second nom n’est pas moins correct que le premier […] Car aucun être particulier ne porte aucun nom par nature, mais le porte par effet de la loi ». Dans les dires d’Hermogène, on voit clairement le rapprochement de sa théorie à celle de Protagoras. Hermogène veut dire aussi que chaque