Intro : Scène 6 : coeur de la pièce, ouvre la deuxième phase , mise en place des quatre héros, Arlequin et Cléanthis ont donc échangé leur identité avec Iphicrate et Euphorine, qui se résignent de mauvaise grace à subir la tyrannie de leurs anciens valets qui profitent du renversement de situatuion pour se venger.Ils se font donc un plaisir d'offrir à leurs maitres le spectacle ridicule de l'une de ces scenes galantes auxquelles ils ont si souvent assisté. Marivaux met donc en scene une nouvelle fois du théatre dans le théatre, cest une réflexion sur les conditions d'exercice de la parole dans la société et le théatre. Nous étudierons dans une première partie la mise en abyme, dans la seconde une analyse de la parodie : le comique, et enfin dans une troisieme et derniere partie une critique sociale, lecon morale et politique.

I] La mise en abymes
Pièce dans la pèce : les deux valets font jouer une scene de marivaudage (= scene de déclaration d'amour)

1) Le jeu en abyme
Les deux valets plantent le décors : sièges, mouvements, mise en scène.
Dénonciation de l'expace scénique : ils font reculer les spectateurs : les maitres.
Une unique réplique d'Iphicrate : tutoiement. Noms, habits, armes ont changé mais pas le langage.
Le choix de l'exécution : mise en scene, pas de didascalie. Docilité ou non ?
→ Cléanthis "tenez, tenez, promenons nous".
L'intrigue de la scene est donnée "vous ferez tomber l'entretien sur le penchant que vous avez pour moi ..."
La conduite de cette intrugue va etre menée par cléanthis. Elle utilise les impératifs : 'procédons noblement", "n'épargnez ni ..."
Arlequin donne des ordres à la troisieme personne : "qu'on se retire à dix pas".

2) La transformation en personnages - acteurs
'nous sommes d'honnetes gens' (cléanthis). Plus question de familiarité domestique. Cléanthis entérine la situation.
Arlequin entre dans la peau de son personnage de facon nette par la transformation du langage "madame. Appelle Iphicrate Arlequin.