Scene d'expostion des précieuses ridicules
Questions préalables pour la réalisation d'une lecture analytique p 15 et 16 du bibliolycée
Réponses et corrections collégiales en classe :
Dans cet extrait, on peut relever une abondance de phrases interrogatives prononcées par Armande. Dès la première réplique Armande exprime son étonnement et son indignation à propos des projets de mariage de sœur tenus cachés jusqu’à ce jour.
Mais ces questions n’attendent pas de réponse et les tournures interro négatives soulignent l’autoritarisme d’Armande envers Henriette. On peut aussi mettre en évidence de nombreuses phrases exclamatives qui traduisent l’indignation d’Armande.
On peut relever les verbes à l’impératif prononcés par Armande : v 31. 33.34.36.39.40.41.44, conjugués à la 2ème personne du pluriel. Ils révèlent une démarche autoritaire et argumentative de la part d’A qui tente d’imposer sa vision de la vie à H.
Quant aux impératifs utilisés par Henriette (v61 62), ils sont à la 1ère personne du pluriel et traduisent une tentative du personnage pour retrouver une certaine complicité avec sa sœur.
On peut relever les présents de vérité général et les maximes aux vers 44-48, v 73-76. Armande utilise le pronom personnel « nous » non pas pour répondre à la complicité de sa sœur mais pour universaliser son propos au genre humain.
Cette scène présente deux des personnages principaux : A et sa sœur H qui s’opposent sur la question du mariage . Elles évoquent Clitandre le prétendant de H et la mère de celles ci qualifiée d’emblée de « savante ».
Le spectateur apprend que Clitandre a été le soupirant d’Armande qui l’a rejeté et qu’il courtise Henriette.
Il est question du mariage de Clitandre et Henriette mais ce projet n’est pas encore abouti. Deux conceptions s’opposent. Il est aussi question du savoir, de la science, des rapports de soumission de la femme à l’homme, du plaisir et de l’amour.
Le champ lexical de l’esprit est abondant dans toute la scène mais répondant