La science économique
L'idée de science économique chez les auteurs grecs
Économique est un mot grec qui apparaît comme titre de deux traités, l'un de Xénophon, l'autre d'Aristote, dont l'objet est la connaissance et la formulation des lois (« nomos ») permettant d'optimiser l'utilisation des biens d'une maison (« oikos »), considérée comme unité collective de production d'une famille élargie ou d'un clan. La richesse est considérée du point de vue de l'abondance des biens produits et de leur utilité, non de l'accumulation de monnaie par l'usure ou le négoce dont les procédés font l'objet d'une autre discipline qu'Aristote appelle chrématistique (de khréma (la richesse) et -atos (degré superlatif)) et qu'il considère comme des activités stériles, voire déshonorantes dans l'Éthique à Nicomaque). L'Économique est explicitement distingué de la Politique, laquelle fait l'objet d'un autre traité d'Aristote et vise à établir l'harmonie et la justice entre les différentes classes de personnes et de familles qui constituent la cité.
La naissance de la science économique moderne
L'idée d'une science économique est présente dés 1768 dans un écrit du physiocrate Pierre Samuel du Pont de Nemours intitulé De l'Origine et des progrès d'une science nouvelle1 et va de pair avec la volonté de découvrir des lois valables sous tous les climats et dans tous les pays.
John Ramsay McCulloch dans son livre Principles of Political Economy de 1825 voit la science économique aussi certaine que toute science fondée sur les faits et l'expérience2.
En 1917 Edwin Cannan sera très critique envers l'école anglaise d'économie politique d'avant Stanley Jevons et Alfred Marshall et soutiendra que seuls les outils issus de l'approche marginaliste (école néo-classique) ont permis à l'économie devenir une science 3
Microéconomie et macro-économie
Une définition microéconomique
Les choix des acteurs sont réalisés en fonctions des coûts d'opportunité. Par coût d'opportunité, il faut