Seconde
Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ?
Ce corpus est composé de trois extraits de roman : La quatrième partie de « Les Misérables » de Victor Hugo (texte A) qui met en scène l’édification d’une barricade durant l’émeute de juin 1832 à Paris ; La troisième partie de l’ « Education Sentimentale » de Gustave Flaubert (texte B) qui dévoile le pillage des Tuileries pendant la Révolution de 1848 ;Un extrait de « La Fortune des Rougon » d’Emile Zola (texte C) qui retrace les insurrections républicaines suite au Coup d’Etat de Bonaparte.
Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ?
Dans leurs écrits, les trois écrivains dévoilent la puissance d’un peuple uni.
Pour mettre en valeur cette idée de foule, Hugo insiste sur les différents personnages : « flâneurs », « paresseux », « fatigués », « pensifs », « étudiants » et « ouvriers » (Ligne 21-22-23). Cela nous fait donc imaginer la scène et le nombre important de personnes présentes. Avec cette diversité d’individus, Hugo nous montre ici que c’est tout un peuple qui est réuni pour dresser une barricade.
Par rapport à Hugo, Flaubert et Zola ne décrivent pas la foule aussi précisément. Ils insistent sur cette idée de force et de puissance qui s’en dégagent. Cette notion est mise en valeur par Flaubert avec la comparaison du peuple et d’un fleuve :
« Comme un fleuve refoulé » (Ligne 4). Par définition, un fleuve est une rivière importante par sa superficie et son débit, l’auteur nous laisse donc penser que ce peuple uni est si dense que l’on ne distingue pas chaque individu mais « une masse grouillante ». Les termes « vertigineux » (ligne 2) et « impulsion irrésistible » (ligne 4) souligne la puissance et la force de ce peuple. Zola utilise lui...
Ces trois textes présentent un point commun : Celui d’un peuple uni dans la révolution. Mais, chacun de ces extraits mettent en évidence un point de vue diffèrent du peuple.