Segmentation des boissons alcoolisées
(Doc du CRIOC : Centre de recherche et d’Information des Oragnisations de Consommateurs.)
S’interroger sur les pratiques publicitaires des producteurs et distributeurs de boisons alcoolisées vis-à-vis des jeunes consiste à répondre aux questions "Quoi ? Pourquoi ? Comment ?" Lors d’une conférence organisée dans le cadre du colloque "Jeunes et alcool" à Louvain-la-Neuve, le CRIOC a présenté le résultat de ses recherches.
LE "QUOI" ?
Selon les études récentes du CRIOC, quel que soit l’indicateur considéré (achat par le jeune, essai (goût), consommation/semaine), l’intérêt pour les boissons alcoolisées augmente avec l’âge. Ainsi, en vieillissant, le jeune achète plus souvent des boissons alcoolisées avec son argent de poche, goûte plus des boissons alcoolisées, consomme plus de boissons alcoolisées, et ce en plus grand nombre.
L’intérêt pour les boissons alcoolisées augmente avec l’âge :
Près de 9 jeunes sur 10 ont déjà consommé de l’alcool. A 11-12 ans, ils ont déjà bu leur premier verre. Avec l’âge, la consommation augmente.
Si à 11-12 ans, 2 jeunes sur 3 ont consommé de l’alcool, ils sont presque 9 sur 10 à en avoir consommé à 15-16 ans.
En grandissant, le jeune augmente sa consommation de boissons alcoolisées et la diversifie à travers cocktails, apéritifs et alcopops. (Les pops : une limonade avant tout)
L’apprentissage de la consommation des alcopops (ready to drink) s’opère par la recherche d’une boisson désaltérante au goût sucré.
Au départ, le pré-adolescent est confronté à la pression du groupe qui l’incite à boire une limonade (disponible au domicile des parents).
Le goût sucré atténue l’impression qu’il s’agit d’une boisson alcoolisée et encourage la consommation. La consommation s’installe au fil des mois chez les jeunes, surtout au domicile.
Lors de sorties, l’intérêt pour les cocktails (éventuellement déclinés sous forme de boissons énergétiques (energy