Sens de la vie
Deux disciplines se sont particulièrement penchées sur ce thème : la philosophie et la psychologie, cette dernière apportant des pistes de réponse à des interrogations formulées depuis des millénaires par des philosophes. En particulier, diverses enquêtes aboutissent à la conclusion qu’il y a essentiellement trois grandes façons de donner du sens à sa vie : les relations affectives ; les pensées, croyances et valeurs ; l’action.
Trouver du sens par nos relations affectives
Un couple de chercheurs en psychologie, Karen L. de Vogler et Peter Ebersole, de l’université d’état de Californie, ont mené avec leurs collaborateurs une série de recherches sur les facettes de l’existence qui donnent du sens à celle-ci . Quel que soit l’âge, ce sont systématiquement les relations interpersonnelles qui arrivent largement en tête. Les personnes qui jouissent de relations sociales positives trouvent leur vie plus satisfaisante, sont moins sujettes à la dépression et à d’autres troubles psychologiques, présentent un taux de suicide moins élevé que celles qui n’en ont pas et supportent mieux les coups du sort tels que le deuil, le chômage et la maladie.
Trouver du sens dans nos convictions et valeurs
Les philosophes de l’Antiquité étaient des maîtres de sagesse pratique bien plus que des théoriciens conceptuels, et leur enseignement visait à aider leurs congénères à s’élever à un niveau de vertu supérieur. Cette tradition s’est ensuite perdue et la philosophie s’est progressivement réduite à un ensemble de réflexions théoriques. Aux 19e et 20e siècles, les courants personnaliste et existentialiste ont réagi face à cette limitation. Pour leurs partisans, l’enjeu de la philosophie consiste plus à répondre à la question Comment vivre ? qu’à