Sergent Pepper Lonely Heart club band2 1
1967
Pourquoi classer cet album dans le thème rupture et continuité?
Parce qu’il y a un avant et un après Sergent Pepper dans le monde musical Pop!
Dernier concert de Candlestick Park de San Francisco en 1966
Séparation provisoire = ne veulent plus faire de scène
Fin octobre 1966 : entrent en studio (Abbey Road) pour 7 mois
On peut donc dire qu’il y a une vraie rupture entre :
1) Les Beatles des tournées incessantes et les nouveaux Beatles qui ne font plus de scène.
2) L’écriture des chansons « pop » qui deviennent de la « haute couture »
3) Les techniques d’enregistrement en studio qui innovent complètement
4) Les différents styles musicaux de l’album et qui se mélangent volontairement
5) L’exigence et le perfectionnisme pour faire cet album aussi important que les innovations, les expérimentations, les recherches sonores
La continuité :
Ce sont toujours les Beatles qui jouent, composent, écrivent les textes, chantent.
Comme leurs sept précédents albums et ceux des autres groupes, ils sont constitués de chansons qui se succèdent.
LES INNOVATIONS :
1) TECHNIQUES
Vari speed : pour varier la vitesse
(change la voix de Lennon dans Lucy in the sky)
Synchronisation : de deux magnétophones de quatre pistes
(donc on obtient du 8 pistes)
Boucing ou reduction Mixdon : on transfère quatre pistes en une seule ce qui libère trois nouvelles pistes, on peut donc aller jusqu’au 16pistes, du jamais vu, une vraie révolution !
L’ingénieur du son et musicien et chef d’orchestre Georges Martin = rôle majeur – il supervise et contrôle tout.
A partir de Sergent Pepper : les studios d’enregistrement vont complètement évoluer.
Qualité, restitution du son, expérience sur le son, changement du son, collage musicaux, tout devient possible.
2) LE STYLE :
Beaucoup d’innovations là aussi : différents styles musicaux sont intégrés aux chansons.
Ex : musique classique indienne avec le Within you de Georges Harrison, orchestre
symphonique