Seth m. Holmes, « ce qu’ils sont plus près du sol »
Holmes va ainsi reprendre son expression pour évoquer la “ mauvaise foi collective ” qui se joue entre les différents acteurs du texte, afin de rendre compte d’un système de pensée collectif qui, tout en ayant connaissance des souffrances engendrés par les actes ainsi que la cruauté de la condition des migrants, vont fermer les yeux sur cette condition en opérant ce décentrement, cette excentration, qu’elle soit géographique (habitations situées loin et hors de porté de leur vision), culturelle (n’ont pas accès aux cours d’Anglais) ou même physique (en répétant qu’ils ne sont pas conçu de la même manière, qu’ils sont plus fort et qu’il peuvent supporter des conditions plus difficiles mais …afficher plus de contenu…
En fait, les individus font preuve de mauvaise foi vis-à-vis d’eux-mêmes, en se mentant à eux-mêmes, de manière individuelle, mais cette mauvaise foi étant pratiquée par tous, elle devient un phénomène collectif qui tend à occulter les souffrances difficiles à regarder en face. “ Si celle-ci, comme nous l’avons dit, est bien un mensonge à soi(...) pour celui qui pratique la mauvaise foi, il s’agit bien de masquer une vérité