Si je reste
Pour éviter d'être victime il faudrait être capable de se défendre. N'est-il pas parfois dangereux de se se battre ? Ne prend-on pas un grand risque pour sa vie si l'on s'oppose à quelqu'un qui pointe une arme sur nous ou encore nous attaque dans la rue. " Si tu ne sais pas mordre, évite de montrer les dents ", nous dit le proverbe chinois. Se défendre ne veut pas toujours dire contre-attaquer. L'auto-défense peut prendre diverses formes. Chaque situation doit être jugée pour ce qu'elle est et les moyens choisis appropriés à la fois à la situation et à la personne qui les met en pratique. Voyons quelques formes que peut prendre la contre-offensive.
La contre-attaque: Il faut être à armes à peu près égales pour choisir de contre-attaquer. La femme battue court à sa perte si elle se défend physiquement ou même autrement. Il s'agirait donc une tactique de défense dangereuse pour elle. Son auto-défense doit se faire dans des conditions qui assurent sa sécurité dans la mesure du possible. Il en est de même pour une attaque à main armée. À moins d'être soi-même aussi bien équipé, on ne fait pas le poids et on prend un risque pour sa vie.
Mais ce sont là des exemples de grands écarts de force et ce n'est pas toujours le cas. L'enfant qui reçoit un coup de poing d'un plus grand que lui et qui se défend en lui assénant un coup de pied ne prend pas vraiment un gros risque. Un nez qui saigne et quelques bleus sont bien peu de choses ! En ripostant, il indique à l'agresseur qu'il ne se laissera pas faire. Or, ce n'est pas la raclée que craint ce dernier, mais le risque de perdre la face (et c'est justement ce qui se passe avec quelqu'un qui se défend). Pour garder le haut du pavé il lui faut absolument une victime «sûre», celle qui confirmera son pouvoir.
La résistance est une autre manière de se défendre efficacement. Si, par exemple, mon patron propose de prolonger mon congé de maladie alors