Si la connaissance de soi est utopique, devons-nous pour autant y renoncer ?
Sujet : Si la connaissance de soi est utopique, devons-nous pour autant y renoncer ?
Depuis toujours l’homme croyait se connaître, il se pensait être maître de sa maison, conscient de tout, rien ne pouvais lui échapper. D’ailleurs Descartes fait de la conscience la clé de tout, pour lui chaque être humain est transparent, c'est-à-dire que l’homme est conscient de soi et du monde qui l’entoure. Mais voilà que tout va changer dans les années 1885, quelqu’un remet en question le raisonnement de Descartes. En effet, c’est grâce au psychanalyste et médecin neurologue Freud que l’on sait que notre mémoire comprend également une partie inconsciente. Il a inventé le concept « inconscient », en dénonçant la suprématie de la conscience et en faisant parler du moi tapi en nous. On peut alors se demander : S’il est impossible d’accéder entièrement à la connaissance de soi, devons-nous délaisser l’espoir de nous connaitre ? Puis-je voir clair en moi-même ? Es-ce que je me connais ? Mais ma conscience de moi est-elle toujours objective, parfaite ? Est-ce que cette conscience, ne nous induit-elle pas dans des illusions ? Avons-nous conscience de l’intégralité de notre vie psychique ?
Pour commencer, la connaissance de soi est bien réelle mais peut être très différente d’une personne à l’autre, suivant leur faculté à se remettre en question ou pas. Chaque être humain pense se connaitre mieux que quiconque. La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences. Selon notre éducation et nos expériences de la vie, le jugement sur soi peut être totalement différent. « Au lieu d’aller dehors, rentre en toi-même : c’est au cœur de l’homme qu’habite la vérité. » (Saint Augustin)
La conscience de soi est un élément important dans la connaissance de soi, elle joue un rôle pour apprendre à se connaître, savoir qui